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Service

En cas d'urgence, Blue Light Mobile fait la différence

Bram Dispa, réseau hospitalier d'Anvers

Bram dispa, ZNA, Blue Light Mobile

Blue Light Mobile fournit des communications vocales et de données prioritaires aux services de secours et de sécurité. Y compris au sein du ZNA, réseau hospitalier d’Anvers (Ziekenhuis Netwerk Antwerpen). La plus grande infrastructure hospitalière de notre pays compte sur Blue Light Mobile pour assurer sa communication dans les situations de crise. Un service qui peut (littéralement) sauver la vie. Entretien avec Bram Dispa, coordinateur des plans d’urgence.

Une panne d’électricité, un bug du réseau internet, un réseau mobile saturé, des systèmes informatiques défaillants... On n’ose imaginer les consé-quences de ces événements sur le bon fonctionnement d’un hôpital. Heureusement, il existe des plans d’urgence hospitaliers et des personnes comme Bram Dispa. Un homme qui  a un plan, en toutes circonstances. 

Bram Dispa: « En tant que coordinateur des plans d’urgence, je suis le point de contact interne et externe pour les plans d’urgence hospitaliers du ZNA, un groupe qui compte 10 hôpitaux, 2 centres médicaux et 6.500 collaborateurs. Le 1er janvier 2024, le groupe fusionnera avec les hôpitaux GZA pour devenir ZAS (Ziekenhuis aan de Stroom), soit l’un des plus grands hôpitaux d’Europe. Je prépare les hôpitaux à toute situation d’alerte en élaborant, validant, testant et exécutant des plans d’urgence de manière préventive. En cas de crise, j’orchestre la mise en œuvre de ces plans. L’objectif ? Veiller à ce que l’hôpital puisse continuer à fonctionner en cas de crise, sans compromettre les soins aux patients. »

Bram Dispa
Bram Dispa
Coordinateur des plans d’urgence réseau hospitalier d'Anvers
L’importance de la communication dans les situations de crise ? C’est simple : elle peut sauver des vies.
Bram Dispa ZNA

Comment Blue Light Mobile peut-il y contribuer ? 
Bram Dispa: « Avant toute chose : Blue Light Mobile n’a rien de nouveau pour nous. Nous utilisions déjà une quinzaine de cartes SIM Blue Light Mobile dans nos propres services, dans les ambulances et les SMUR. Aujourd’hui, nous poursuivons ce déploiement afin d’assurer la communication d’urgence dans nos 10 hôpitaux. Les collègues des hôpitaux GZA nous ont emboîté le pas. De sorte qu’après la fusion, nous travaillerons directement sur la même plateforme et selon les mêmes procédures. D’une part, il s’agit de la communication de données pour que le dossier patient informatisé partagé (entre les hôpitaux ZNA et GZA) reste accessible. D’autre part, il s’agit d’un système de commu-nication vocale nous permettant de continuer à échanger avec tous les départements de soins et les services critiques en cas de panne totale d’électricité. »  
 

Penchons-nous d’abord sur cette première application. Quel est le défi à relever, au juste ? 
Bram Dispa: « Le dossier patient informatisé (DPI) est une application qui centralise et conserve de manière numérique toutes les informations médicales utiles au sujet d’un patient. Lorsque vous arrivez aux urgences, les médecins peuvent alors vérifier immédiatement vos antécédents médicaux, les médicaments que vous prenez, etc. Le DPI revêt une importance vitale dans tous les départements. Il est la pierre angulaire des soins de santé et doit être accessible à tout moment et en tout lieu. C’est la raison pour laquelle nous avons prévu un certain nombre de filets de sécurité. Si notre serveur de données principal tombe en panne, nous pouvons basculer sur un ser-veur de secours. Mais que faire en cas de coupure d’électricité ou de panne du réseau ? Nous savons par expérience qu’un problème informatique est rarement isolé. Une telle crise est donc tout à fait probable. Nous avons donc imaginé un troisième filet de sécurité : un centre de données externe en guise de back-up, pour pouvoir accéder à nos dossiers à tout moment. Et tout cela est possible grâce à Blue Light Mobile. » 

Comment cela fonctionne-t-il, concrètement ? 
Bram Dispa: « Dans tous les services, nous installons au moins un ordinateur d’urgence connecté au réseau électrique de secours et équipé d’une carte SIM Blue Light Mobile et d’une clé 4G. De cette ma-nière, les utilisateurs bénéfi-cient automatiquement d’une connexion sécurisée à notre centre de données externe, entièrement cryptée et dotée de plusieurs formes de contrôle d’accès. Dans un premier temps, nous déployons ce système dans tous les dépar-tements infirmiers (environ 150 ordinateurs d’urgence). Mais à terme, nous voulons l’étendre aux autres services. »

MyASTRID new

Pourquoi avoir choisi Blue Light Mobile ? 
Bram Dispa: « La vitesse, la sécurité et l’accessibilité sont les principaux atouts de Blue Light Mobile. Avec une seule carte SIM, nous pouvons accéder aux réseaux de communication mobile des trois principaux opérateurs en Belgique. Les utilisateurs Blue Light Mobile sont prioritaires et bénéficient des vitesses de données les plus élevées. Si le signal d’un opérateur est trop faible, ils peuvent passer à l’un des autres réseaux. C’est un avantage de taille : en cas d’urgence, il ne faudrait pas qu’en plus, votre opérateur soit indisponible à cause d’une surcharge du réseau. Si c’est le cas, l’utilisateur se connecte à un autre réseau. Résultat : nous avons toujours accès à nos dodnnées. Quant au nouveau portail utilisateur MyASTRID, il facilite l’activation et la gestion des abonnements. »

Le deuxième projet porte sur la communication vocale. Avertir tous les employés en très peu de temps en cas de crise, est-ce l’objectif ? 
Bram Dispa: « Absolument. La communication entre nos hôpitaux passe par notre propre réseau de fibres optiques. Là aussi, nous voulons prévoir 
un plan B. Dans une situation d’urgence, la communication est d’une telle importance que nous ne voulons rien laisser au hasard. 

Tout le personnel doit être prévenu immédiatement et recevoir le bon message pour pouvoir garantir la continuité des soins aux patients. Dans les unités de soins et les services critiques, les smartphones deviennent des téléphones d’urgence et sont équipés d’une carte SIM Blue Light Mobile. Par la suite, nous ferons de même dans les autres services. En cas d’incident ou de panne, il suffit alors d’un seul clic dans notre logiciel d’alerte pour envoyer un message vocal qui avertit les gens et leur indique la marche à suivre. Tous les té-léphones d’urgence sont appelés en même temps. Étant donné que ces communications passent par Blue Light Mobile, notre réseau téléphonique n’est pas saturé. De plus, nous recevons un feed-back utile : quels sont les services qui ont répondu à l’appel ? En combien de temps ? Si une personne n’a pas confirmé, le système la rappelle automatiquement jusqu’à ce que le message ait été reçu et confirmé. »

Pourquoi la communication vocale est-elle si importante dans la communication d’urgence ? 
Bram Dispa: « Un message écrit, un SMS par exemple, n’a pas toujours l’effet escompté. Les gens sont plus réactifs lorsque le message est transmis ver-balement. Nous diffusons des informations claires et factuelles à taille humaine. Un SMS peut y contribuer, mais pas en tant que canal de communication prin-cipal. Nous cherchons encore à déterminer si l’ajout d’un flux en direct sur tous les écrans d’ordinateur peut être utile. »

BLM

Comment faites-vous en sorte que tous les collabora-teurs adoptent rapidement les nouvelles solutions ? 
Bram Dispa: « La facilité d’utilisation est évidemment essentielle. Si, de surcroît, vous pouvez vous appuyer sur un élément familier de la culture (de travail) quotidienne, l’assimilation d’un nouvel outil sera plus facile. Tout le monde sait déjà se servir d’un GSM ou d’un smartphone, mais l’utilisation d’une clé 4G est une nouveauté pour certains. Il est donc indis-pensable de bien guider et former les utilisateurs. Et de faire suffisamment d’exercices. Dans une situation de crise, tout doit aller très vite. Les bons gestes doivent donc devenir des automatismes, sous peine de perdre un temps précieux. Les collaborateurs sont alors très ouverts aux nouvelles solutions, car dans le contexte des plans d’urgence hospitaliers, elles procurent tranquillité d’esprit et sécurité. Elles contribuent à fournir les meilleurs soins aux patients, partout et à tout moment. Au bout du compte, c’est bien de cela qu’il s’agit. » 

Avez-vous un exemple concret d’une situation où Blue Light Mobile fait la différence ? 
Bram Dispa: « Oui, il y a tout juste deux semaines ! L’un de nos hôpitaux a subi une coupure d’électricité en raison d’un problème chez le gestionnaire du réseau et le générateur de secours ne s’est pas enclenché immédiatement en raison d’une surcharge. Les équipements de l’hôpital peuvent continuer à fonctionner un certain temps grâce à la batterie intégrée, mais si la panne dure trop longtemps, la situation devient problématique. Quand la lumière s’éteint, la première question que l’on se pose est donc la suivante : combien de temps les respirateurs des soins intensifs et de la salle d’opération peuvent-ils continuer à fonctionner ? Pas de lumière, pas d’électricité, pas de téléphones, pas de wi-fi. Et donc pas d’alarmes automatiques non plus. Si nous avions eu Blue Light Mobile à ce moment-là, nous aurions pu joindre tous les services sans problème et l’accès aux dos-siers patients informatisés aurait été maintenu. Les soins aux patients ont pu se poursuivre grâce aux plans d’urgence mis en place, mais avec un flux d’information plus fluide, nous aurions pu opérer un retour à la normale bien plus rapide. » 

La 5G arrive également. Quelle est sa valeur ajoutée pour le ZNA ?
Bram Dispa: « La robotisation de la chirurgie gagne du terrain. Mais pour pouvoir transmettre des images en 3D, il faut beaucoup de bande passante. C’est là que la 5G s’avère utile. Elle présente aussi des applications utiles dans les SMUR et les ambulances. Je pense notamment aux téléconsultations, qui permettent de demander l’assistance sur place d’un cardiologue, d’un orthopédiste ou d’un traumatologue. Allons-nous tester ces solutions ? Si cela ne tient qu’à moi, oui. Je suis aussi curieux de voir l’effet qu’elle aura sur la dégradation du signal. Un hôpital, ce n’est pas seulement un environnement de haute technologie, c’est aussi une grande cage de Faraday. Cela signifie que la réception est parfois trop faible pour permettre une bonne connexion. Pour l’instant, nous pallions ce problème avec des amplificateurs de signal GSM. »

Quelle leçon principale tirez-vous, à ce jour, de votre parcours ? 
Bram Dispa: « Il suffit de penser qu’une chose est impossible pour qu’elle se produise. Parfois je ris en pensant que je suis maudit : si je dis que quelque chose peut arriver, je suis dans le pétrin 72 heures plus tard (rires). Évidemment, les situations d’urgence sont imprévisibles. Mais lorsqu’elles se présentent, il faut être préparé à toutes les éventualités. La satisfaction que l’on éprouve, lorsqu’on peut dire après coup : ‘on y est arrivé ... Ça n’a pas de prix. » 

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5G - Blue Light Mobile

Via Blue Light Mobile vous pouvez bénéficier des avantages de la 5G : une plus grande capacité, une vitesse accrue, et un temps de réaction plus rapide.

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