Attentats du 22 mars : points d’action et propositions d’amélioration
Le mercredi 18 mai, Marc De Buyser, directeur général d’ASTRID, a exposé en commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Bruxelles le déroulement des communications le jour des attentats.
Une saturation due à des pics inédits
Premier constat : le réseau ASTRID a reçu, dans un court laps de temps, une quantité inédite de communications radio des services de secours et de sécurité mobilisés à Bruxelles. En conséquence, les 7 antennes ASTRID des régions de Bruxelles et du Brabant flamand ont été saturées. Plus de 4.300 utilisateurs radio étaient actifs à Bruxelles contre 2.500 un jour ordinaire. On a recensé jusqu'à 600 groupes de communication contre 200 en temps normal. Le jour-même, ASTRID a pris différentes mesures pour renforcer la capacité.
Points à améliorer sur le plan technique et opérationnel
Afin d’éviter pareille situation à l’avenir, ASTRID et le Comité Consultatif des Usagers épinglent plusieurs points à améliorer. D’un point de vue technique, ASTRID peut augmenter la capacité des antennes-relais bien qu'il faille pour cela des fréquences supplémentaires. Sur le plan opérationnel, la formation et la sensibilisation des utilisateurs radio jouent un rôle fondamental dans l’utilisation optimale des moyens de radiocommunication, surtout en situations de crise.
